top of page

Actions requises selon les 5 principes du BSUD

p66.jpg
fine-print.png
natural-food.png
home-house-silhouette-icon-building--pub
light-on.png
96849-200.png

L’étape 4 du BSUD consiste à établir les actions nécessaires afin d’avoir un impact positif sur les 5 principes BSUD. Ainsi, les actions mises en place seront catégorisées sous les principes suivants :

 

| 1 | Maintenir ou créer un habitat pour les espèces ciblées

| 2 |Faciliter la dispersion des espèces

| 3 | Minimiser les perturbations anthropiques et limiter la dispersion d’espèces et d’éléments nuisibles

| 4 |Faciliter les processus naturels

| 5 | Améliorer le potentiel d’interactions positives entre l’homme et la nature

 

Toutefois, certaines actions peuvent se retrouver sous plusieurs principes et de cette façon augmenter leur impact positif sur le projet.

Principe No.1 | MAINTENIR OU CRÉER UN HABITAT POUR LES ESPÈCES CIBLÉS

 

D’abord, pour le principe No.1 on comprend toute les actions permettant de maintenir un habitat déjà présent sur le site d’intervention ou encore de créer un habitat de toute pièce pour certaines espèces ciblées. Les espèces végétales ou animales ciblées sont souvent des espèces vulnérables ou ayant un impact positif sur l’écosystème et la biodiversité. Les actions les plus communes pour ce principe du BSUD sont nourrir, nidifier et protéger, créer des connectivités paysagères, etc.

Dans le cas de l’Éco-Campus Hubert Reeves, les concepteurs ont mis de l’avant 2 actions soit : S’établir dans une zone avec un indice de biodiversité faible & la Mise en relation des zones humides et minérales comme contrainte d’implantation

Présentation_VF.jpg

 © 2016. Saucier + Perrotte Architectes & NEUF Architectes (Édité par Cynthia Émond).

S’établir dans une zone avec un indice de biodiversité faible

Dans le but de ne pas endommager l’écosystème présent sur le site, les concepteurs ont tenu à implanter l’ensemble des bâtiments à l’extérieur de la zone de conservation. 

Présentation_VF2.jpg

 © 2016. Saucier + Perrotte Architectes & NEUF Architectes (Édité par Cynthia Émond).

S’établir dans une zone avec un indice de biodiversité faible

Dans le but de ne pas endommager l’écosystème présent sur le site, les concepteurs ont tenu à implanter l’ensemble des bâtiments à l’extérieur de la zone de conservation. 

Principe No.2  | FACILITER LA DISPERSION DES ESPÈCES

 

Pour le principe No.2 du BSUD, l’objectif est de permettre à la faune et la flore indigène de se déplacer normalement et sans frontière à l’intérieur du site ou au travers du site. Parmi les actions à privilégier, il y a : construire des infrastructures de mouvement des animaux, créer des connectivités paysagères, etc.

 

Pour le projet l’Éco-Campus Hubert Reeves nous avons dénoté, l’Implantation sur pilotis des bâtiments qui sont plus près du milieu humide, la Création d’espaces habitables enfouis avec toitures végétalisées et la Construction de passerelles surélevées.

Présentation_VF3.jpg

 © 2016. Saucier + Perrotte Architectes & NEUF Architectes (Édité par Cynthia Émond).

Implantation sur pilotis des bâtiments qui sont plus près du milieu humide

Tout comme pour le principe No.1, le principe No.2 favorise la construction de bâtiment sur pilotis puisque ceux-ci permettent aux espèces végétales et animales de se déplacer ou de croître sous le bâtiment, et ce, sans être bloqué par une limite anthropique. Ainsi, les bâtiments les plus près du milieu humide, en jaune, permettent aux espèces protégées de se déplacer malgré que ces bâtiments soit partiellement construit dans leur habitat. 

Présentation_VF4.jpg

 © 2016. Saucier + Perrotte Architectes & NEUF Architectes (Édité par Cynthia Émond).

Présentation_VF_SITE_toiture végétalisé.

 © 2016. Saucier + Perrotte Architectes & NEUF Architectes (Édité par Cynthia Émond).

Création d’espaces habitables enfouis avec toitures végétalisées

Dans le même sens que les bâtiments sur pilotis, la construction de bâtiment avec toiture végétalisée contribue à la dispersion des espèces sur le site. De plus, l’utilisation de pente, en rose, permet aux espèces de franchir les bâtiments plutôt que de devoir les contourner.  

Présentation_VF5.jpg

 © 2016. Saucier + Perrotte Architectes & NEUF Architectes (Édité par Cynthia Émond).

Construction de passerelles surélevées

 Dans un milieu protégé, les bâtiments forment souvent des frontières anthropiques important pour les espèces végétales et animales. Afin de contrer le plus possible cet effet, les concepteurs proposent 2 passerelles surélevées permettant à la faune et la flore de se déplacer entre les bâtiments. De plus, ces constructions permettent de relier certaines sections de bâtiment (bâtiment E) ou de relier les stationnements et les bâtiments (bâtiment B) et ainsi limiter le pavage au sol. 

Principe No.3 | MINIMISER LES PERTURBATIONS ANTHROPIQUES ET LIMITER LA DISPERSION D’ESPÈCES ET D’ÉLÉMENTS NUISSIBLES

 

Le principe No.3 comprend 2 aspects soit les perturbations humaines et les perturbations d’espèces nuisibles et étrangères au milieu. Ces deux aspects doivent être limités, mais au moyen d’actions différentes. Par exemple, pour limiter les perturbations anthropiques, le BSUD propose de concevoir des aménagements paysagers avec des plantes indigènes, la construction de barrières sonores, la fermeture temporaire de routes, l'atténuation ou la reconfiguration d'éclairage public. De l’autre côté, et selon le BSUD, la dispersion d’espèce nuisibles peut-être atténués par la création de jardins pluviaux, et la mise en place de programmes de confinement des animaux de compagnie.

 

Le projet de l’Éco-Campus Hubert Reeves n’étant pas encore construit, nous ne pouvons observer que 2 actions ayant un impact positif sur le principe No.3 soit l’Installation d’un sentier digue pour contenir le milieu humide et encore une fois la Mise en relation des zones humides et minérales comme contrainte d’implantation.

Présentation_VF6.jpg
Présentation_VF7.jpg
Présentation_VF6.jpg

 © 2016. Saucier + Perrotte Architectes & NEUF Architectes (Édité par Cynthia Émond).

Installation d’un sentier digue pour contenir le milieu humide

Dans le cas présent, la construction d’un sentier digue, en rose, aura pour effet de diviser le marais du ruisseau Bertrand en 2 parties et d’ainsi limiter l’expansion de son milieu humide. Cette intervention est proposée afin de prévenir l’envahissement du site par le milieu humide qui risquerait de détruire l’habitat de quelques espèces indigènes, notamment des oiseaux.

Mise en relation des zones humides et minérales comme contrainte d’implantation

Encore une fois, la mise en relation des zones humides et minérales comme contrainte d’implantation contribue à améliorer la biodiversité sur le site de l’éco-campus puisque cela limite les conséquences humaines sur le milieu protégé. (Voir plan Mise en relation des zones humides et minérales comme contrainte d’implantation ci-haut)

Principe No.4 | FACILITER LES PROCESSUS NATURELS

 

Le principe No.4 du BSUD consiste à contribué au bon fonctionnement des processus déjà naturellement présent sur le site. Le BSUD propose donc de fournir des ressources adéquates aux espèces ciblés, protéger et améliorer l'habitat des pollinisateurs, planifier des perturbations naturelles (incendies, inondations, etc.), prévoir brûlage, désherbage et tonte, etc.

 

Pour ce principe, les actions prises par les concepteurs sont sommes toutes modestes. On y retrouve la Conservation des arbres les plus significatifs et la Plantation planifiée le long de la rue Alexander-Fleming et sur le territoire remodelé du ruisseau Bertrand.

Présentation_VF9.jpg

 © 2016. Saucier + Perrotte Architectes & NEUF Architectes (Édité par Cynthia Émond).

Conservation des arbres les plus significatifs​

D’abord sur le site de l’éco-campus Hubert Reeves, nous pouvons retrouver principales 5 espèces de végétaux : peuplier deltoïde, érable argenté, frêne rouge, friche herbacée, friche arborescente.  Tous n’ayant pas la même valeur pour la biodiversité du site, les concepteurs ont favorisé une implantation dans les secteurs exempts de peuplier deltoïde, d’érable argenté ou de frêne rouge. 

Plantation planifiée le long de la rue Alexander-Fleming et sur le territoire remodelé du ruisseau Bertrand

Comme autre action, les concepteurs prévoient faire de la plantation planifiée le long de la rue Alexander-Fleming et près du ruisseau Bertrand. Toutefois, les documents disponibles nous indiquent seulement la présence de friches arborescentes n’ayant qu’une très faible valeur pour la biodiversité. Nous questionnons donc la pertinence de cette action si celle-ci ne permet pas de favoriser la croissance des peupleraies deltoïde, des érablières argentées ou des frênaies rouges.

Principe No.5 | AMÉLIORER LE POTENTIEL D’INTERACTIONS POSITIVES ENTRE L’HOMME ET LA NATURE

 

Pour finir, et comme son nom l’indique le principe No.5 a pour objectif d’augmenter le nombre d’interactions positives entre l’homme et la nature. Les créateurs du BSUD estiment que si l’être-humain entretient des interactions positives avec la nature, ceux-ci auront tendance à vouloir la protéger. C’est ce qu’on appelle l’«indice de prise en charge» (Nassauer 1995).

 

Dans le projet de l’éco-campus Hubert Reeves, 2 actions correspondantes sont mises en place soit la Création de percées visuelles sur l’étang et sur le contexte environnant et la Création de sentier et place publique en lien avec la nature

Présentation_VF10.jpg

 © 2016. Saucier + Perrotte Architectes & NEUF Architectes (Édité par Cynthia Émond).

Création de percées visuelles sur l’étang et sur le contexte environnant

L’un des aspects les plus importants du projet de l’éco-campus est la connexion avec l’étang. Pour cette raison, les concepteurs ont astucieusement implanté les bâtiments afin qu’aucun d’entre eux ne puisse bloquer la vue vers l’étang.  

Présentation_VF_SITE_sentier.jpg

 © 2016. Saucier + Perrotte Architectes & NEUF Architectes (Édité par Cynthia Émond).

Présentation_VF_SITE_placepublic.jpg

 © 2016. Saucier + Perrotte Architectes & NEUF Architectes (Édité par Cynthia Émond).

Création de sentier et place publique en lien avec la nature

En plus du sentier digue, en rose, les concepteurs ont ajouté quelques sentiers sur le site. Cependant, ces sentiers partent des bâtiments principaux, mais s’interrompent au milieu du site. Ces sentiers ne forment pas de vrai sentier pédestre permettant de déambuler sur le site. Ils semblent plutôt avoir été prévus pour les déplacements des chercheurs déjà au fait de l’importance de ce site pour la biodiversité. Les sentiers n’invitent pas les visiteurs à déambuler dans l’éco-campus.

Pour ce qui est de la place publique de l’écocampus Hubert Reeves, nous pouvons constater que celle-ci a été conçue afin d’être orientée vers l’étang. De plus, la place est positionnée sensiblement au centre du projet et est encadrée par 3 bâtiments principaux. Généreusement végétalisée et éloignée des stationnements, la place publique proposée semble établir une forte connexion avec la nature environnante tout en étant coupée de l’aéroport au sud-est.   

bottom of page