Perméabilité

Perméabilité physique de l’Éco-campus Hubert-Reeves

À l’échelle du projet à l’étude, une seule voie routière traverse le projet en son centre, le boulevard Alfred-Nobel. Cette rue ne possède qu’une voie dans chaque direction, et se termine en rond-point. En fait, sur le site de l’Éco-campus Hubert-Reeves, les piétons ont la priorité. En effet, des aménagements pour ceux-ci ont été pensés le long de la rue principale, en plus des sentiers et des passerelles présents entre les bâtiments et au centre de la zone protégée. L’Éco-campus est donc peu perméable au niveau routier, notamment en raison du rond-point, mais il offre une certaine perméabilité aux piétons.

Perméabilité physique du Technoparc de Montréal

Du côté du Technoparc de Montréal, on remarque tout d’abord davantage d’accès routiers. Ceux-ci sont d’ailleurs beaucoup plus larges et leur emprise est beaucoup plus importante notamment par la présence de terre-pleins au centre. Certains terminent en cul-de-sac, notamment l'avenue Marie-Curie, ce qui laisse présager de futurs développements sur le site du technoparc. Les stationnements sont gigantesques et occupent une place prédominante sur le site. Les aménagements piétons et cyclables sont aussi présents du côté du Technoparc, longeant les diverses voies routières, ce qui incite les transports actifs sur le site.

En comparant la taille des îlots ainsi que la distance entre les bâtiments du Technoparc et de l’Éco-campus, des différences assez importantes sont relevées. En effet, les bâtiments sont beaucoup plus distancés au niveau du Technoparc. En traçant un cercle de 400 mètres de rayon sur les deux territoires, seulement une partie des bâtiments appartenant à Bombardier est atteinte du côté du Technoparc de Montréal, alors que tous les bâtiments de l’Éco-campus sont atteints. Fait intéressant, le projet à l’étude, avec ses 5 bâtiments pourrait prendre place en entier dans le stationnement de Bombardier. Ainsi, la marchabilité est plus intéressante au niveau de l’Éco-campus, où 55 entreprises réparties dans 5 bâtiments sont accessibles dans un rayon de 400 mètres de marche.

Perméabilité, ou accessibilité, du projet à l’échelle du contexte urbain environnant

Le projet de l’Éco-campus se trouve dans une position relative plutôt complexe sur l’île de Montréal. En effet, il est encerclé de plusieurs barrières anthropiques importantes : par le Technoparc lui-même, par l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, par le golf Dorval ainsi que le Parc nature des sources. Son accessibilité urbaine est donc plutôt compromise.

Outre que par un accès routier direct qui donne sur l’autoroute 40, le Technoparc possède plusieurs alternatives à l’automobile. En effet, en regardant une carte des transports en commun de la région avoisinante, on peut y voir des lignes d’autobus locales qui y passent, en plus d’arrêt de taxi collectif. De plus, un point majeur pour l’avenir de l’Éco-campus Hubert-Reeves et du Technoparc de Montréal réside dans le futur tracé du Réseau Express Métropolitain (REM) qui passera au centre du Technoparc, pour se rendre à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau. Il y aura même une gare à l’intersection du boulevard Alfred-Nobel et de la rue Alexander Fleeming, un point stratégique comme il se situe entre le Technoparc et l’Éco-campus. Ce nouvel arrêt important pourra faire de l’Éco-campus Hubert Reeves une destination pour des utilisateurs autre que les travailleurs du site.

Perméabilité visuelle

Les espaces publics du projet identifiés sur la carte ci-dessous sont tous en lien avec la rue, mais aussi avec le rez-de-chaussée des bâtiments. Ceux-ci semblent, dans les perspectives, être vitrés, ce qui permet une perméabilité visuelle entre l’extérieur et les fonctions plus publiques intérieures.