Étude de cas_Design urbain: concepts et méthodes
Lisibilité
Analyse de la lisibilité à l'échelle du Technoparc de Montréal:
Analyse de la lisibilité à l'échelle du projet de l'Eco-campus Hubert Reeves:
En comparant l’analyse de la lisibilité à l’échelle du Technoparc de Montréal et celle à l’échelle de l’éco-campus Hubert Reeves, nous pouvons voir une différence nette de lecture entre le quartier du projet et le Technoparc, nous pouvons ainsi noter que le piéton est mis plus en avant dans le projet. En effet, il n’y a qu’une seule voie principale traversant le site, ainsi qu’une seule intersection. Les points de repères sont plus variés mais là encore, ils répondent surtout à l’interpellation pédestre qu’automobiliste. Au niveau des limites, on peut noter qu’à l’échelle du Technoparc elles sont formées par les parcs, les zones de protection et l’aéroport, alors qu’à l’échelle du site (pédestre), elles sont en majorité formées par les routes elles-mêmes. Aussi, la différence des quartiers ou zones entre le Technoparc et le projet renvoie encore une fois à un ressenti à deux échelles, ainsi les zones de l’éco-campus Hubert Reeves sont surtout visibles à l’échelle pédestre car elles s’adressent surtout à eux.
Ainsi en poussant l’analyse de l’éco-campus Hubert Reeves, au niveau séquentiel, nous pouvons remarquer que chaque point de repères se retrouvent à une distance visuel faite pour l’échelle pédestre, permettant ainsi de casser la monotonie rectiligne et favorisant la déambulation pour le transport actif.
© 2016. Saucier + Perrotte Architectes & NEUF Architectes (Édité par Amaury Retailleau).
En conclusion, nous pouvons remarquer que dans un critère de lisibilité interne, l’éco-campus Hubert Reeves se différencie complètement, prônant ce thème pédestre à l’opposé du reste du Technoparc, répondant surtout aux besoins des piétons.